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Des collections confectionnées à un rythme effréné

Vous avez repéré un joli ensemble pour votre petit bout auprès d’une marque conventionnelle, un peu hésitant vous décidez de remettre votre achat à plus tard mais lorsque vous revenez votre coup de coeur n’y est plus. La faute à pas de chance ? Non, votre malchance n’y est pour rien.


De nombreuses enseignes confectionnent leurs collections à un rythme totalement effréné dans le seul but de créer un besoin constant de la part du consommateur.


Comment confectionne-t-on les vêtements ?

Les vêtements se confectionnent avec l’aide d’étoffes souvent appelées tissus (lire l’article « L’étape méconnue de la transformation de la matière première en tissus »). Les usines de textile réceptionnent les tissus et avec l’aide de patrons réalisent les vêtements demandés par les marques.


Des accessoires tels que les boutons ou des éléments décoratifs (perles, paillettes etc.) sont ajoutés au vêtement afin de le distinguer des autres.


Que se cache-t-il derrière la confection d’un vêtement conventionnel ?


Les grandes enseignes créent sans arrêt de nouvelles collections à des prix dérisoires. Après la fast-fashion est venue le temps de parler d’ultra fast-fashion dont le but est de produire toujours plus vite et toujours moins cher. Ces marques grignotent de plus en plus de parts de marché et savent séduire les jeunes avec leurs offres en ligne et leurs prix ridiculement bas.


Selon vous, où sont confectionnés ces vêtements ? En Asie ? Et non, cela semble de prime abord surprenant mais l’ultra fast-fashion confectionne, en partie, ses vêtements en Europe et plus précisément en Angleterre dans la ville de Leicester où les conditions de travail y sont alarmantes (deux semaines d’essai non rémunérées, salaire inférieur de moitié au minimum légal etc).

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L'ultra-fast fashion dans une usine à Leicester - Angleterre

Pour parvenir à des coûts toujours plus bas, les grandes enseignes conventionnelles sont à la recherche de main d’œuvre toujours plus attractive où les salaires sont les plus bas possibles. A titre d’exemple, l’Ethiopie a instauré le salaire minimum le plus bas du monde (26 US dollars par mois) afin d’attirer les investisseurs du textile et de devenir le nouveau pays de l’ultra fast-fashion.


Les femmes ont un vrai rôle dans la confection des vêtements, en effet, elles représentent une grande partie de la main d’œuvre. Leurs conditions de travail sont très souvent montrées du doigt (absence de contrat de travail, de cadre légal ou d’horaires, harcèlement sexuel …)


La recherche du bas prix a également des répercussions sur la qualité du vêtement. En effet, les marques conventionnelles proposent des vêtements très peu qualitatifs afin que les consommateurs soient amenés à renouveler périodiquement leur garde de robe. De plus, leur recherche de bas coûts ne permet pas de privilégier des tissus de qualité.


La durée de vie d’un t-shirt acheté 5 euros est naturellement plus courte que celle d’un t-shirt fabriqué de manière éthique avec un tissu de qualité issu de l’agriculture biologique.

Ainsi, les collections sans cesse renouvelées des grandes enseignes ont des conséquences sociales et environnementales insoupçonnées. Un vêtement éthique qui est durable est respectueux de l’environnement et des hommes et femme est le meilleur choix de consommation pour s’opposer à ces pratiques désastreuses.

La mode éthique constitue-t-elle une alternative à la mode conventionnelle et à leur rythme frénétique ?


La mode éthique est une des solutions en réponse à la mode conventionnelle.


En effet une marque engagée aux valeurs sociales et environnementales fortes va privilégier des matières premières de qualité, un tissu haut de gamme et une confection des vêtements en cohérence avec ses engagements. La marque recherchera avant tout la qualité plutôt que la quantité, elle sera attentive à créer des pièces inconditionnelles qui n’auront pas besoin d’être renouvelées toutes les semaines.


C’est ainsi une belle alternative pour un dressing ayant le moins d’impact possible. Outre le produit, le mode de consommation peut également être un moyen très intéressant pour lutter face à la fast-fashion, en effet, privilégier la seconde-main (autrement appelée « déjà-aimés » chez Pirouette & Salopette) permet de réduire drastiquement les volumes de production.

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La confection des vêtements conventionnels nous a alertés, à notre petite échelle nous avons voulu proposer d’autres alternatives pour habiller bébé. Nous avons sélectionné des vêtements de grande qualité composés de coton issu de l’agriculture biologique. Nous sommes convaincus que le mode de consommation est aussi important que le vêtement et que la location est la meilleure alternative pour habiller bébé de manière responsable.

Nos mallettes permettront ainsi d’habiller bébé avec des vêtements haut de gamme à des prix tout doux qui sont bons pour sa beau fragile et notre planète.



A très vite,


Pirouette & Salopette.


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