Le processus de distribution des vêtements est très réfléchi par les marques mais peu connu des consommateurs. Nous allons, ainsi, vous présenter comment le vêtement que vous portez est arrivé jusqu’à vous.
Comment un vêtement arrive-t-il chez le consommateur ?
Les vêtements qui se trouvent dans votre armoire ont fait un voyage plus ou moins long et l’objet de grandes réflexions pour leur présentation et leurs modalités de vente. L’objectif tant recherché par les marques conventionnelles étant de vendre des volumes toujours plus importants à des coûts les plus bas.
Le transport du vêtement
Une fois que le vêtement est finalisé (Lire l'article « L’étape méconnue de la transformation de la matière première en tissus »), il doit être transporté jusqu’au lieu de consommation.
La nature et le type de transport dépend du lieu de production. Le transport routier est privilégié pour les vêtements confectionnés en Europe et les transports maritimes et aériens sont davantage utilisés lorsque les lieux de production sont plus éloignés.
Le transport a bien évidemment des incidences sur l’environnement cependant il ne participe pas, majoritairement, à l’empreinte carbone du secteur du textile. En effet, les entreprises ont tendance à délaisser le transport aérien au profit des transports maritimes et routiers qui sont bien moins polluants. De plus, de par la taille des vêtements, il est largement possible d’optimiser les espaces.
On note une véritable volonté de la part des marques de faire des économies d’échelle au niveau du transport et de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Ce constat positif est toutefois à nuancer car les marques renouvellent leurs collections à un rythme effréné (Lire l’article « Des collections confectionnées à un rythme effréné »), elles doivent donc utiliser davantage de transports pour pouvoir distribuer leurs vêtements. Si la fast et l’ultra fashion continuent à produire autant, la Commission européenne prévoit une hausse de 50% à 250% des émissions de gaz à effet de serre provenant du transport maritime, d'ici 2050.
La présentation d’un vêtement
La présentation d’un vêtement dans un magasin (autrement appelée « merchandising ») est murement réfléchie. L’objectif recherché et poursuivi sera de maximiser les ventes ou les marges. Le produit qui sera mis en avant par l’entreprise sera celui qu’elle veut vendre en priorité, nos choix en tant que consommateur sont ainsi largement orientés.
Les entreprises de la fast-fashion changent constamment les habits mis en avant afin de créer un besoin constant auprès du consommateur. Sans que l’on s’en rende compte, les entreprises de la mode conventionnelle nous proposent sans cesse de nouveaux habits afin qu’on achète davantage.
Cette recherche de la quantité au profit de la qualité a des conséquences sociales et environnementales. L’achat d’un vêtement conventionnel a été polluant de la culture de la matière première au transport, il ne sera pas durable et sera remplacé rapidement par une autre pièce.
La promotion et les soldes répétées
Les soldes sont les ventes accompagnées d’une réduction de prix, elles sont juridiquement encadrées et ont lieu principalement deux fois dans l’année.
Les promotions sont très alléchantes pour un consommateur, cela revient en effet à payer moins cher un vêtement.
Nous sommes souvent persuadés de la bonne affaire qui se cache derrière cette pratique, toutefois payer un vêtement 70% moins cher que son prix initial signifie, d’une part, que le prix de départ n’est pas juste et, d’autre part, que derrière la promotion se cache une autre réalité à savoir des économies qui se jouent au détriment de la qualité et des engagements environnementaux et sociaux de la marque.
Il convient de s’interroger sur l’opportunité des soldes trop importantes et des conséquences qui peuvent se cacher derrière un t-shirt affiché à 40€ puis remisé à 80%. Est-ce que cela permettra de rémunérer tous les intermédiaires au juste prix ? Est-ce que ce prix est possible si le tissu est de qualité ?
La mode éthique a répondu « non » à ses questions et a décidé d’agir.
La mode éthique : consommer moins, mais mieux
La mode éthique (Lire l’article « La mode éthique, quesaco ? ») a pris conscience que la distribution d’un vêtement n’est pas sans conséquence, elle a voulu répondre à sa façon en distribuant ses pièces différemment.
Tout d’abord, certaines marques éthiques produisent en Europe et utilisent par conséquent le transport routier qui est le moins polluant. Les marques qui produisent ailleurs ne renouvellent pas sans cesse leurs collections et proposent a contrario des pièces intemporelles et durables ainsi l’utilisation du transport maritime est très faible et l’impact en termes d’émission de CO2 l’est également.
Ensuite, les collections intemporelles et durables sont au cœur des préoccupations des marques éthiques. Par conséquent, elles ne proposeront pas de nouvelles pièces toutes les semaines et privilégieront la qualité plutôt que la quantité.
De plus, les soldes effectuées par les marques éthiques seront justes et n’empêcheront pas de rémunérer tous les intervenants et intermédiaires liés à la confection d’un vêtement.
Enfin, vous pouvez également opter pour un mode de consommation éthique et responsable en privilégiant la location. Vous utilisez les habits le temps voulu puis vous les renvoyez afin qu’une autre famille en profite. Cela vous permettra d’accéder à des pièces de meilleure qualité et d’éviter l’utilisation de nouvelles ressources.
En définitive, avec des vêtements éthiques et un mode de consommation responsable, vous pouvez consommer moins mais mieux :)
Consommer moins mais mieux a un véritable sens pour Pirouette & Salopette, la location de nos mallettes composées de vêtements éthiques neufs ou déjà aimés permet d’habiller bébé à prix tout doux grâce à un mode de consommation responsable et innovant.
A très vite,
Pirouette & Salopette.
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